Le lendemain, nous avons pris la direction de l’ouest et de la vallée du Rift pour arriver au parc de Tarangire, d’une superficie de 2850km2, qui doit son nom à la rivière qui le parcourt. Dans la partie nord, nous avons pu observer des baobabs, dont certains ont plus de 300 ans et atteignent 25 mètres de haut et plus de 12 mètres de circonférence. Leur tronc est si large qu’on peut y rentrer à plusieurs !
Un autre phénomène spectaculaire observable durant la saison sèche est la migration de milliers d’animaux, en particulier des éléphants, qui marchent vers le parc pour s’abreuver dans la rivière du Tarangire, laquelle ne se tarit jamais. Toujours à bord de notre jeep, nous avons foulé les longues pistes poussiéreuses à la recherche des girafes se cachant derrière les arbres, des zèbres et de leurs fidèles amis les gnous, ou encore des petits phacochères courant à une vitesse folle.
À chaque tournant, une nouvelle scène se dessinait sous nos yeux. Nous étions chaque fois étonnés et sans voix devant cette beauté naturelle et ces animaux qui cohabitent depuis la nuit des temps.
Nous avons passé notre première nuit dans
un tented lodge, tenu par des Masaï : notre chambre, installée dans une tente « de luxe » sur pilotis, offrait tout le confort d’un hôtel quatre étoiles. Ce lodge disposant d’une belle piscine donnant directement sur la rivière, nous en profitions pour nous y rafraîchir après cette longue journée passée dans la savane.